Fotos: Rifail Ajdarpasic
PRESSE | REVIEWS
“(...) dans une mise en scène de David Hermann vivante, rythmée, savoureuse sans être prétentieuse. Chaque pièce du puzzle est en place, chacun est impliqué, jusqu'aux ateliers et régisseurs, responsables du montage de l'étonnant décor de Rifail Ajdarpasic : une carcasse d'avion à réaction qui s'est écrasé dans la forêt vierge, parfaite analogie du bateau échoué sur les côtes algériennes dans l'histoire originale. La salle est sous le charme. Rossini pétille, (...) On sort sur la place Stanislas avec un sourire jusqu’aux oreilles.“ Le Figaro
“(…) Un avion de ligne écrasé au coeur de la jungle tropicale ? Décor idéal – et plus vrai que nature – pour une pièce à sauvetage. Et qui permet au metteur en scène David Hermann de faire mouche dans la nouvelle production de l’Italienne à Alger de Rossini présentée à l’Opéra de Lorraine. (…) Esprit loufoque de bande dessinée, exotisme débridé, sans arrière-pensée, cette mise en scène a ses invraisemblances – l’ouvrage le veut –, comme le décollage final d’une carcasse censément irrécupérable, mais elle fonctionne de bout en bout, tonique, débordante d’idées, frisant assez malicieusement la vulgarité pour ne pas y sombrer. (…)” Altamusica
“Transormer une « Turquerie » en « junglerie »: il fallait oser. Le metteur en scène franco-allemand, David Hermann, l’a fait à l’Opéra national de Lorraine à Nancy et le résultat est magnifique. (…) Il faut laisser au spectateur la joie de découvrir tous ces éléments et à l’auditeur le plaisir d’entendre les voix splendides d’une distribution très homogène. (...) Et, lorsque le rideau tombe, dans le bruissement des turboréacteurs, le public a du mal à atterrir, tant il s’est laissé emporter par cette version amazonienne de l’opera buffa du brillant « Pappataci » Rossini. Un vrai régal.” L’Est Républicain
“L’Italienne à Alger réussit bien à Nancy. (…) Au lever de rideau, le monumental dispositif scénique conçu par Rifail Ajdarpasic surprend et inquiète quelque peu. Nous voici transportés en pleine forêt vierge, où s’est écrasé un avion de ligne dont l’imposante carcasse occupe tout le plateau. (...) L’espace de jeu semble réduit, le risque de se laisser piéger par un tel décor est patent mais c’est sans compter sur le talent du metteur en scène David Hermann qui va en occuper sans faiblir les deux étages et filer la métaphore aéronautique avec un humour et une avalanche de gags réjouissants. On rit donc beaucoup à ce spectacle. (...) Le duo Isabella-Taddeo « Ai capricci della sorte » à travers un fragment de fuselage et ses hublots est un véritable bijou de direction d’acteurs, un accidentel redémarrage du réacteur emporte dans son tourbillon le finale de l’acte I et le quintette du II « Ti presento di mia man » sur deux rangées de sièges d’avion atteint au grandiose quand les turbulences s’en mêlent, ceintures de sécurité, gilets de sauvetage et masques à oxygène inclus. Bien évidemment, les Italiens parviendront à s’échapper en redécollant, laissant Mustafa à son royaume de bambous (...) Vraiment, comme nous le disions en préambule, L’Italienne à Alger réussit bien à Nancy.” Resmusica
“Mode d’emploi: poser Alger sur un toboggan en pente rapide recouvert de savon bien glissant. Pousser un grand coup pour provoquer un glissement de terrain. Et la voilà au sud, du sud, du sud en pleine brousse africaine. Ou en Amazonie….Qu’importe puisque ce lieu improbable n’existe pas plus que n’existe géographiquement l’Alger où Rossini expédie son Italienne dans le seul but de faire rire en musique. (…) Tout y est fantaisie, on peu se payer les libertés les plus extravagantes à condition qu’elles soient drôles. Comme à Nancy, à l’Opéra National de Lorraine où le metteur en scène allemand David Hermann situe les aventures de la belle Italienne sous les palmiers, rocailles, bambous et autres végétations exotiques d’une forêt où vient de s’écraser un avion de ligne (...). Une prouesse du décorateur Rifail Ajdarpasic.“Webthea
“(...) Quant au spectacle de David Hermann, il opte pour une efficace actualisation: l’impressionnant décor de Rifail Ajdarpasic représente la carlingue d’un avion écrasé en pleine jungle où Mustafa règne sur une tribu zouloue. Ce théâtre sans complexe ni prétention assume son esthétique de bande dessinée haute en couleurs… pour le plus grand plaisir de tous les spectateurs de sept à soixante-dix-sept ans.“Diapasonmag
“On dirait un épisode de la série télévisée « Lost ». Une immense carcasse d'avion mangée par une végétation tropicale encombre toute la scène. Effet garanti. (...) L'orchestre symphonique et lyrique de Nancy participe de bon coeur à la fête et se montre toujours à l'écoute du plateau. Il bénéficie de la direction de Paolo Olmi, prompte à adapter le pas à la situation, à régler au millimètre cette irrésistible farce.“Les Échos
“L'irrésistible opéra bouffe de Rossini, « L'italienne à Alger », est donné à Nancy dans un décor spectaculaire d'avion écrasé sur la jungle. Très drôles, les chanteurs, de haut niveau, jouent une troupe de Robinson chantant en milieu tropical. Un avion échoué sur la scène du Grand Théâtre de Nancy au beau milieu d'une jungle impénétrable ! Le spectacle à réveiller le bon roi Stanislas ressemble à un gag surréaliste. Un cadre très spectaculaire en tout cas pour la turquerie bouffonne composée à 21 ans par le brillantissime Rossini. (...) A la débauche d'exotisme orientalisant à laquelle le spectacle, censé se situer à Alger, donne lieu habituellement, l'équipe nancéenne a donc préféré un cadre fantastique, dans tous les sens du terme. Le metteur en scène, le jeune David Hermann, donne aux situations, même les plus abracadabrantesques, un cadre aussi inattendu que foutraque avec des allées et venues entre les deux étages de l'avion éventré. (...) Toute l'équipe musicale et vocale se prête volontiers à ces extravagances sans conséquence mais non sans virtuosité musicale. (...)“Rue du Théâtre
“Grande successo venerdì sera all’Opera National de Loraine et de Nancy di una nuova edizione de « L’Italiana in Algeri » di Rossini diretta da Paolo Olmi con la Regia di David Hermann. (…)“Il Resto del Carlino