Fotos: Rifail Ajdarpasic
PRESSE | REVIEWS
“L’imagination est au pouvoir et l’on rit souvent des gags inventifs comme quand le tableau au Chili est symbolisé par un énorme piment ou que les cannibales maoris entament un “Haka“ endiablé… sur l’ensemble du spectacle, cette mise en scène est un régal et une franche réussite… la cohésion de l’ensemble de l’équipe est évidente. Tous semblent convaincus de la pertinence du projet et de la qualité de l’œuvre et se dépensent sans compter pour en assurer le succès… le spectacle se termine sans qu’on ait vu le temps passer. Son rythme, son inventivité, la qualité du jeu des comédiens et de la musique ont convaincu le public, visiblement conquis au rideau final.” La Scène
“Avec un jeune chef, Tito Munoz… faisant preuve d'un aplomb et d'une sûreté rythmiques sans lesquels la partition ne vivrait guère. Avec Rifail Ajdarpasic et Ariane Isabell Unfried, dont le décor unique - un livre gigantesque semblable à ces albums en relief pour enfants et dont les pages abritent des immeubles de guingois - est aussi drôle qu'efficace. Avec Patrick Dutertre, qui a imaginé trois cents costumes délirants. Et avec Carlos Wagner, dont la mise en scène fourmille d'idées visuelles… Les yeux sont ravis, les oreilles ne sont pas en reste. La partition est délicieuse, et les chanteurs-comédiens forment la plus unie des équipes…” Les Echos
“Sur scène, c'est un véritable feu d'artifice. Wagner s'en donne à cœur joie et explore l'humour sous toutes ses formes et de toutes les tailles - grossier, pacifiste (avec un bataillon de soldats bien peu belliqueux), poétique (avec notamment, pour clore le deuxième acte, une superbe scène subaquatique - et c'est si rare, une scène subaquatique à l'opéra), burlesque, ironique, naïf, et même une pointe de vulgarité. La traduction française des textes parlés est, elle aussi, savoureuse et truculente - digne, par certains jeux sur le langage, du grand Raymond Devos. Et c'est sans parler de la scénographie - le décor est planté sur un livre ouvert, que les personnages traversent de part en part et dont on découvre en cours de route les diverses trappes et chausse-trapes - et des costumes délirants, qui en appellent autant à la parodie (de Carmen, par exemple) qu'à l'imagerie des dessins animés… On a rarement autant ri, et d'aussi bon cœur, à l'opéra!“ Anaclase
“Carlos Wagner a joué la carte du livre d’images, avec un décor urbain posé sur un immense livre ouvert : les maisons semblent s’en déplier. Dans une Espagne de pacotille… tout droit sortie d’un film d’Almodóvar.” Le Républicain Lorrain